28 mars 2024

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

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©Photo Depositphoto

Mathieu Johnson est de passage en Abitibi-Témiscamingue afin de rencontrer les acteurs des milieux économiques, sociaux et environnementaux dans le but de recueillir des idées et commentaires sur le futur plan de décarbonation du Québec, qui devrait voir le jour en 2035.

« Il s’agit des initiatives qu’on pense devoir mettre en place pour atteindre les cibles qu’on s’est données comme société en matière de décarbonation et de développement économique. C’est un plan ambitieux et on aura besoin de l’appui de la population. La première étape est d’obtenir une rétroaction de la part de la population. On parle à des universitaires, des chambres de commerce locales, des organismes de défenses des droits de l’environnement, des élus, des communautés autochtones. On veut couvrir tous les angles et recevoir le plus de rétroaction possible », a déclaré Mathieu Johnson lors de son passage à Rouyn-Noranda le 28 mars 2024.

« C’est pour ajuster et bonifier le plan avec les idées que les gens peuvent avoir. On commence tranquillement la collaboration avec la population pour la réalisation de ce plan », a ajouté le vice-président.

En Abitibi-Témiscamingue, Mathieu Johnson soutient que le son de cloche est très positif.

« Les gens ont répondu présents. On a parlé aux préfets, aux maires ainsi qu’aux associations et les gens ont embarqué. C’est très rassurant, pour Hydro-Québec, de savoir que les gens répondent à l’appel. »

Présentement, 60% des rencontres ont été réalisées à la grandeur du Québec en ce qui concerne la tournée de Mathieu Johnson.

La tournée privilégie d’ailleurs les petits groupes afin de mieux répondre aux questions et noter les idées des participants.  

©Hydro-Québec

Mathieu Johnson lors de sa rencontre avec une vingtaine d’acteurs régionaux du milieu municipal, qui s’est tenue à Rouyn-Noranda le 28 mars 2024.

Les grandes lignes du plan d’action 2035 d’Hydro-Québec 

Selon le Plan d’action 2035, intitulé « Vers un Québec décarboné et prospère », Hydro-Québec entend « réduire les gaz à effet de serre, répondre à la croissance prévue de la demande d’électricité et offrir à la clientèle un service fiable, simple et abordable. »

Comprenant plusieurs volets, le plan vise, entre autres, à réduire le nombre de pannes de 35 % d’ici 7 à 10 ans, de créer 5 000 kilomètres de lignes de transport et de réduire de 40 % le délai moyen des travaux les plus courants.

Le plan entend également permettre aux Premières Nations et aux Inuits de tirer des projets énergétiques des revenus autonomes qu’ils pourront affecter à leurs priorités.